« NEET », c’est le terme utilisé par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne, pour désigner les jeunes de 16 à 25 ans sans études, ni emploi, ni formation (littéralement « Not in Education Employment or Training »). La DARES publie ces jours-ci une étude sur le profil et la situation de ces jeunes en 2018., que vient utilement compléter la publication de l’INJEP sur leurs ressources
On dénombre 963 000 jeunes NEET en 2018 ; un chiffre en baisse depuis 2015 à la faveur du déploiement de dispositifs spécifiques (Garantie Jeunes, PACEA …), mais qui représente tout de même 13% des 16-25 ans, et 28% parmi les jeunes sortis de formation initiale.
L’étude de la DARES montre que certaines situations constituent un facteur aggravant : c’est notamment le cas pour les jeunes en situation de handicap (52% des jeunes sortis de formation initiale ayant une RQTH sont NEET), mais également pour les jeunes parents (47,6% des jeunes ayant un enfant vivant dans le même logement sont NEET).
C’est pour répondre à ces difficultés qu’une « obligation de formation » pour les jeunes de 16 à 25 ans sera instituée à la rentrée 2020, dont le contrôle sera confié aux missions locales. La question est de savoir comment rendre la formation accessible (au sens large) à des jeunes qui décrochent ? Des accompagnements spécifiques sont à proposer pour avant tout, leur permettre de renouer avec la confiance, l’estime de soi et l’autonomie, gages de leur engagement dans un parcours de formation qui aille au-delà de la seule « obligation ». Il convient de les équiper ensuite pour qu’ils puissent développer des habiletés sociales et relationnelles vecteurs d’inclusion. Ceci concerne également les acteurs de l’accompagnement et de la formation qui ont besoin d’être outillés pour répondre aux situations particulières que rencontrent ces publics.
Pour en savoir plus : contact@ejoule.fr
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